Réduire les crises: 5 comportements simples à adopter







Les crises, c'est certainement une des choses les plus déstabilisantes qu'expérimentent les parents.
Au cœur de la crise, il y a rarement une solution miracle..

mais voilà des trucs simples pour réduire les crises et améliorer le climat général...

1. Utiliser les bons mots
Veux-tu me donner la tasse?
vs
Peux-tu me donner la tasse ?

Quelle est la différence entre les deux ?? Pouvoir réfère à la capacité à, tandis que vouloir à l'intention. C'est une erreur courante, on demande à un enfant peux-tu, il réponds oui car la réponse est qu'il en a la capacité, et on se fâche car il ne le fait pas. Mais il n'as jamais promis avoir envie de le faire... C'est parfois instinctif, de répondre oui suite à un peux-tu... Prenez-le temps de demander avec un vraie VEUX lorsque c'est un choix..

et s'il ne voulais pas ?

Veux-tu dois être utilisé lorsqu'il y a un choix à faire, une possibilité de dire non.

D'autres façons de demander, sans nécessairement ordonner, peuvent fonctionné. 

Par exemple
au lieu de Veux-tu mettre ton manteau ? on utiliseras la description: Il fait froid dehors, il faut mettre le manteau ou un seul mot: Manteau !

2. Éviter d'utiliser le qui dans les mauvaises circonstances
surtout si vous avez plusieurs enfants...

Qui veux m'aider ???
demandé lorsqu'on a besoin de l'aide de 0 à (tous) nos enfants, c'est parfait. Mais si vous avez besoin de l'aide d'un seul enfant et qu'ils sont deux à se proposer, ça peux dégénérer... ou si vous avez absolument besoin et que personne ne veux...

3. Éviter d'utiliser le prénom comme avertissement
Pour deux raisons: 
1. Garder l'utilisation du prénom pour des moments de danger (ÉDOUARD! pour qu'il arrête et vous regarde si un auto s'en viens) pour éviter qu'il pense que son prénom = reproche et arrête d'y répondre automatiquement.

2. Pour que son prénom dans votre bouche soit positif. Un truc que j'utilise pour défaire cette mauvaise habitude ? Lorsqu'un prénom m'échappe, le temps de m'en rendre compte je le complète avec mot positif.

 4. Changer d'approche chaque jour
C'est fâchant se faire dire non, mais se faire dire non alors que hier c'étais oui, c'est pire...
Changer d'approche ça va, c'est même une bonne chose lorsqu'on voit que ça ne fonctionne pas, mais il faut prendre le temps de choisir une méthode auquel on crois réellement pour l'appliquer sérieusement, pendant suffisamment longtemps pour que ça fonctionne. C'est facile de se laisser convaincre par un beau texte sur la méthode parfaite, mais prenez-le temps d'y penser avant de changer d'approche.

5. Laisser tomber le parentage réactif
Le parent réactif base ses interventions sur le fait que le comportement de ses enfants le dérange.
Au lieu d'encadrer la plupart du temps, il va plutôt réagir (souvent trop tard) aux comportements de ses enfants, la plupart du temps en colère.
Encadrer davantage (en mettant en place une routine, en surveillant, en mettant en place une structure, en étant constant) est beaucoup plus efficace.

Exemple:
Les enfants jouent, la tension monte, le parent réactif ne dit rien...
ça se met à crier, à déranger le parent, le parent réactif lance un CA SUFFIT !!!
et se remet à ses choses... la tension peut ensuite continuer de monter, mais le parent réactif n'interviens qu'en réaction au dérangement causé par les comportements de ses enfants...

Le parent pourrais plutôt demander si ça va bien dès que la tension monte, séparer les enfants, rester avec eux quelques minutes, laisser la chicane aller en surveillant...

et surtout
n'oubliez pas qu'on a pas à être un parent parfait, juste un "assez bon" parent :)



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